viernes, 26 de diciembre de 2008

Pierre-Jean Simon, Pour une sociologie des relations interethniques et des minorités


Thomas Pierre

Référence(s) :
Pierre-Jean Simon, Pour une sociologie des relations interethniques et des minorités. Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2006, 347 p., notes bibliogr., fig.


Cet ouvrage réunit plusieurs contributions de Pierre-Jean Simon. L’ensemble relève du champ de ce qu’il est convenu d’appeler la sociologie des relations interethniques, constituée des « relations raciales », des relations interculturelles, des problèmes de minorités, de l’immigration, ainsi que des questions régionale, nationalitaire et nationale.
2D’emblée, l’auteur postule que ce domaine a longtemps été négligé en France. Il explique cette spécificité nationale – qualifiée « d’idiosyncrasie française » – par l’histoire complexe des sciences sociales dans ce pays. Selon lui, l’analyse par les sciences sociales des relations interethniques ne peut plus – comme cela a été longtemps le cas du fait de très fortes résistances idéologiques au nom d’une certaine « tradition républicaine » – être négligée. Ainsi l’ouvrage se veut-il une contribution à la constitution de ce champ de recherche, lequel est à situer dans le cadre théorique de la sociologie transversale de la différenciation et de la hiérarchisation sociales. Une attention particulière est accordée aux obstacles idéologiques dont doit tenir compte toute démarche scientifique s’inscrivant dans ce champ.
3Dans son premier chapitre, Pierre-Jean Simon insiste sur l’exigence de précision et de clarification que suppose toute démarche d’analyse sociologique. Les mots étant des artefacts au sens propre. Un mot n’ayant pas de sens mais des emplois. Cette exigence est d’autant plus indispensable quand ces mots abstraits – tels que la race et le racisme ou la nation et la nationalité – sont chargés de connotations idéologiques, et qu’ils constituent parallèlement des pièces importantes dans les systèmes idéologiques en compétition politique passée et/ou contemporaine. En ce sens, la rigueur dans les définitions des concepts se pose à la fois comme une exigence de méthode mais aussi comme une question de principe. En effet, quand le signifiant devient n’importe quoi, le signifié perd toute réalité. Pour illustrer son propos, l’auteur s’attarde sur la banalisation de l’usage du terme « fasciste » avant de souligner que, dans le domaine social et politique, manipuler les mots revient à manipuler les représentations.
4Cet appel à l’examen critique préalable se justifie par le fait que la vérité scientifique se trouve dans les abstractions conceptuelles. Ce sont les concepts qui permettent de questionner la réalité. L’auteur s’appuie alors sur les postures respectives d’Émile Durkheim et de Max Weber. Il voit dans chacune d’entre elles un souci quasi obsessionnel de la terminologie ; une leçon essentielle pour qui tente de rendre intelligible le monde social. Aussi, l’analyse critique des mots – fondée sur l’histoire sociale de leur genèse, de leurs emplois et de leurs différentes utilisations – est considérée comme un préalable indispensable. C’est pourquoi, l’auteur appelle au nominalisme méthodologique.
5Dans le deuxième chapitre, il est question d’épistémologie, du lien entre idéologie et sociologie. Quels rapports entretient la sociologie des relations interethniques aux idéologies ? Pour l’auteur, la prétention à la parfaite objectivité et neutralité dans les sciences sociales est toujours un leurre. Mais, si la constitution d’un savoir scientifique, parce qu’elle rencontre beaucoup d’obstacles, est forcément lente quand elle traite de questions où l’idéologisation des analyses sociologiques est particulièrement importante, ces analyses permettent pour le moins de poser plus clairement que partout ailleurs – dans la mesure où l’on ne peut ici le contourner – le problème de l’idéologie. Pour Pierre-Jean Simon, toute réflexion sur l’idéologie se réfère en fait à la conception de Marx. En effet, s’il n’a pas créé le mot, Marx a réellement inventé le concept d’idéologie. Pour Marx, les idéologies signifient les idées fausses que les hommes se font d’eux-mêmes. Les représentations irréelles, imaginaires, fantasmatiques de leurs rapports au monde et entre eux. L’idéologie demeure le propre de la conscience aliénée, rendue étrangère à elle-même et déréalisée.
6L’auteur fait un constat central : les idéologies, éléments consubstantiels de la modernité, tout comme les sciences, partagent avec elles les mêmes postulats fondamentaux, liées au même processus historique de rationalisation et d’intellectualisation ; en cela, elles se posent en concurrentes directes des sciences et particulièrement des sciences sociales. Mais comment peut-on distinguer la science de l’idéologie ? Pour l’auteur, le critère pertinent de distinction réside dans la faillibilité. La démarche scientifique se sait faillible. Elle admet l’idée qu’elle n’est que temporaire, provisoire, discutable et réfutable. Le savoir scientifique est constitué d’une série d’erreurs peu à peu rectifiées, toujours de manière approximative. C’est en cela qu’une discipline à projet scientifique est susceptible de progrès cumulatif. La sociologie n’a pu naître historiquement qu’avec l’apparition du doute social. Il reste que la critique sociologique des idéologies ne vise pas à la démolition de tout système d’idées et de valeurs mais à la prise de conscience et à la mise en évidence de leur non-appartenance à la sphère de la connaissance de type scientifique.
7Dans son troisième chapitre, Pierre-Jean Simon insiste sur le fait que le cadre théorique général de référence au sein duquel l’analyse des relations interethniques doit, à son sens, se situer – à savoir la sociologie transversale de la différenciation et de la hiérarchisation sociales – permet de refuser toute pensée providentialiste et naturaliste pour ne considérer que les déterminants sociaux inégalitaires établis entre les êtres humains. L’ordre des classements sociaux – selon l’âge, le sexe, l’origine et l’appartenance ethnique ou nationale, et la catégorie socioprofessionnelle – ne trouve en aucun cas ses principes en dehors du social. Les rapports entre les différents ensembles collectifs classés suivant ces quatre grands modes de la différenciation et de la hiérarchisation sociales amènent à saisir ceux-ci dans une même problématique, dans le cadre d’une théorie générale des classements sociaux, théorie interprétative permettant une lecture cohérente de la différenciation et de la hiérarchisation sociales. Cette posture transversale permet de combiner entre eux les différents modes de classements sociaux.
8Puis, l’auteur s’attarde sur les divers sens et usages du terme « minorité » avant de se consacrer à la situation minoritaire. Ce qui apparaît central dans le concept sociologique de minorité, c’est la minorisation, la situation de domination, de dépendance et d’exclusion. C’est généralement l’idée d’incapacité – temporaire ou définitive, selon que l’on se place dans des perspectives évolutionnistes, progressistes ou essentialistes – qui est utilisée dans les idéologies de justification de la domination par les majoritaires des minorités raciales, ethniques, régionales ou nationales. Le concept de minorité induit en lui-même une carence.
9Par la suite, Pierre-Jean Simon explicite les trois termes communément associés au concept de minorité à savoir, la race, la culture et la nation. Il y a une grande difficulté à donner un sens sociologique à la minorité. C’est en cela que son objectivation passe par son adjectivation autour de ces trois grandes idées qui sont idéologiquement très marquées mais aussi très floues. Dans ce contexte, l’auteur consacre un chapitre à l’analyse d’un mythe, celui de la race, avant de s’intéresser à l’histoire du racisme en tant que mot et pratique.
10Par ailleurs, à partir du concept d’ethnocentrisme, central dans l’étude des relations interethniques, la dernière contribution propose un schéma d’analyse des attitudes, pratiques et politiques relationnelles. Pierre-Jean Simon distingue alors le racial de l’ethnique, considérant ici l’ethnique selon l’usage traditionnel de la sociologie et de l’anthropologie nord-américaine, à savoir, l’ethnique perçu comme relevant strictement de l’ordre du socio-historico-culturel. À l’époque moderne, cet ethnocentrisme prend principalement la forme du patriotisme, le sentiment de loyauté à l’égard du groupe auquel on appartient ayant été transféré des communautés traditionnelles à la collectivité politique dont on est sujet citoyen. L’ethnocentrisme, c’est la difficulté à se penser comme existant parmi d’autres. Mais ce sentiment apparaît, selon l’auteur, comme constitutif de toute collectivité ethnique en tant que telle. En cela, l’ethnocentrisme serait un phénomène social pleinement normal. La perte de tout ethnocentrisme conduit, individuellement et collectivement, à l’assimilation par adoption de la culture d’une communauté considérée comme supérieure. C’est la question du lien entre ethnocentrisme et pérennité d’un groupe qui est ici posée. L’auteur rappelle que lorsque l’on pose cette question, il faut veiller à conserver au terme d’ethnocentrisme sa valeur de concept sociologique. En cela, toutes les attitudes ethnocentristes ne sont pas des attitudes racistes.
11Enfin, en matière de relations inter-ethniques, Pierre-Jean Simon détermine quatre orientations fondamentales typiques des attitudes, des pratiques et des politiques : le racisme, l’ethnisme, l’assimilationnisme et le pluralisme. C’est par rapport au fait premier de l’ethnocentrisme que celles-ci se définissent et se distinguent. L’auteur qualifie alors le racisme d’ethnocentrisme absolutisé, l’ethnisme d’ethnocentrisme exacerbé, l’assimilationnisme progressiste d’ethnocentrisme sublimé, et le pluralisme d’ethnocentrisme délibérément contrarié.
12Cet ouvrage tire sa pertinence de la manière dont Pierre-Jean Simon parvient à s’extraire des concepts pour les rendre plus clairs, pour en faire des référents scientifiques, en revenant sans cesse sur leur constitution historique et l’évolution sémantique de leurs usages. En cela, l’ensemble constitue clairement une proposition méthodologique exigeante et nécessaire puisque concernant un champ toujours plus complexe et potentiellement très conflictuel.

lunes, 22 de diciembre de 2008

La visión del "otro": Una propuesta del concepto de imaginario internacional en la investigación de la comunicación

La visión del "otro": Una propuesta del concepto de imaginario internacional en la investigación de la comunicación por Gabriela de la Peña Astorga Profesora del Departamento Académico de Comunicación del Tecnológico de Monterrey, Campus Monterrey

El presente artículo expone los elementos psicológicos, sociales y culturales involucrados en el "imaginario internacional" con el fin de integrar un concepto que pueda ser operacionalizado en la investigación de dichas representaciones mentales en las audiencias. El papel de las instituciones sociales, incluidos los medios masivos de comunicación, es explorado como fuentes de información/formación que confluyen simultánea y contradictoriamente en el sujeto social que se expone a sus significaciones de la realidad.

Identità sociale, identità personale e stigma.

Uno dei campi in cui emerge con particolare evidenza il confronto/contrasto fra i processi di identificazione personale e sociale è rappresentato dalla devianza.
Gli studi che appartengono alla tradizione sociologica e psico-sociale americana, dalle scuole struttural-funzionaliste a quelle che si ispirano all’interazionismo simbolico, propongono una serie di analisi di tipo qualitativo sulla formazione dei legami interpersonali, che finiscono col produrre modelli nuovi di spiegazione non solo dei meccanismi che palsmano lo sviluppo delle relazioni sociali, ma anche come a partire da esse, si riorganizzino le stesse istanze personali, che hanno a che vedere coi fattori profondi della psicologia individuale.
Secondo una simile prospettiva, l’analisi della devianza ha aiutato non poco a scoprire le motivazioni che spingono la società a generare i processi che promuovono la costruzione del consenso, ma non solo. Secondo il modello interazionistico anche la devianza risponde alle esigenze di riproduzione del sociale, in termini di adesione innovativa alla norma giuridica e morale.
I maggiori contributi offerti in letteratura sono quelli di R. Merton, che costituisce il punto di riferimento di gran parte della riflessione sulla devianza a partire dagli anni Sessanta, E. Lemert, T. Parsons, A. Cohen, che vedremo nell’ultimo capitolo di questo modulo, e E. Goffman, il cui contributo allo studio della formazione dell’identità lo vedremo qui di seguito.
La riflessione di Goffman ha origine attorno al concetto di "stigma".
Come egli stesso ricorda, sono i Greci i primi a servirsi di questa parola per designare una serie di segni fisici che vengono associati ad aspetti riprovevoli, tipici della condizione morale dei soggetti che li posseggono.
Ogni società stabilisce quali siano le caratteristiche che devono essere dimostrate da ciascun membro, per poter essere considerato appartenente ad essa. Quando ci si trova di fronte a un estraneo è possibile che il suo aspetto consenta di valutare a priori a quale categoria appartenga e quali siano gli attributi che manifesta. Ciò consente, in altre parole, di stimare la sua "identità sociale".
Ci lasciamo trascinare dalle nostre presupposizioni e spesso finiamo col predefinire delle caratteristiche inequivocabili, che creano veri e propri pregiudizi.
In questo senso, secondo Goffman, assegnamo a certe persone, una sorta di identità sociale virtuale, che contiene attribuzioni puramente speculative, per nulla confrontabili coi fatti. Si tratta di proiezioni di stereotipi spesso mediate anche da sentimenti di paura e di inferiorità, che vengono riversati sulle persone estranee in modo acritico. Così, l’immigrato, può essere oggetto di numerose attribuzioni di connotati negativi e deformati. Può essere visto come un probabile criminale, sicuramente un destabilizzatore dell’ordine pubblico, il fruitore indebito di una parte di assistenza sanitaria e il beneficiario di attenzioni sociali (relative a beni primari come la casa, la salute, i servizi socio-educativi) del tutto immeritatamente o a scapito degli autoctoni.
Al contrario esiste anche una identità sociale attualizzata che rappresenta la categoria a cui possiamo dimostrare di appartenere gli attributi lecitamente assegnati a ogni persona, indipendentemente dalla sua condizione di "status".
Continuando nel nostro esempio, è possibile che l’immigrato possegga attributi che lo rendono diverso dagli altri, dai membri della categoria alla quale appartiene. Attributi tuttavia meno desiderabili. Possiamo così giudicarlo come una persona cattiva, o pericolosa, o psicologicamente più debole.
"Nella nostra mente, viene così declassato da persona completa e a cui siamo comunemente abituati, a persona segnata, screditata". (Stigma. L’identità negata, p. 3)
Si tratta di un attributo che produce un intenso discredito, a volte considerato come un handicap.
Una persona che possiede uno stigma non viene considerata come completamente umana. Da una simile premessa è possibile far discendere una serie di discriminazioni, mediante le quali riduciamo le sue capacità di esprimersi sul piano esistenziale, quando non si tratta addirittura di ridurre le sue possibilità di vita. Anche se questo viene effettuato in buona sostanza mediante strumenti inconsci.
Costruiamo ideologie in grado di razionalizzare i nostri atteggiamenti difensivi di natura emotiva, tentando di spiegare con mezzi "scientifici" le ragioni della sua inferiorità e preoccupandoci di indicare i pericoli a cui la persona portatrice dello stigma può esporre.
Scrive Goffman: "Dunque, uno stigma è in realtà un genere particolare di rapporto tra l’attributo e lo stereotipo, ma io non ritengo che si debba continuare a definirlo sempre così, in parte perché ci sono attributi importanti che, quasi a tutti i livelli della nostra società, sono fonte di discredito.
Il termine stigma ed i suoi sinonimi contengono in sé una doppia prospettiva. L’individuo stigmatizzato presuppone che la propria diversità sia già conosciuta, o a prima vista evidente, oppure presuppone che non sia conosciuta dai presenti né immediatamente percepibile?
Nel primo caso si ha a che fare con la sorte dello screditato e nel secondo con quella dello screditabile. Questa è un’importante differenza anche se è probabile che l’individuo stigmatizzato debba subire ambedue le situazioni." (Stigma, p. 4)
Anche sul piano dei comportamenti stigmatizzato e stigmatizzabile prevedono canovacci differenti d’azione.
La prerogativa dello stigmatizzabile è quella di preservare l’area del segreto alla quale è collegato il suo possibile screditamento. Utilizzando una terminologia cara a Goffman, possiamo dire che egli tenti di costruire una faccia che gli consenta di entrare in contatto con gli altri senza manifestare i segni del suo stigma.
Coprire la sua vera identità può consentirgli di non mostrare lo stigma e quindi di evitare il conseguente screditamento, con le implicazioni che questo può avere a livello delle relazioni interpersonali. Lo screditabile dedica molto del suo tempo a controllare le informazioni che possono giungere dal passato e quindi riportare alla luce gli elementi dello stigma. Una lettera che arriva da lontano, l’incontro con una persona che ha a che vedere con lo stigma, ecc. Chi vive in questa posizione non può permettersi che le cose vadano da sé ed è costretto a un vero e proprio iperattivismo di controllo, copertura e cancellazione di eventuali segnacoli traditori della sua realtà.
Si tratta di un’esistenza affaticante e problematica. Tuttavia la prospettiva dello screditamento crea i presupposti per una motivazione all’azione estremamente efficace e potente.
Le cose cambiamo nel momento in cui la dissimulazione viene scoperta e lo screditamento diviene un fatto reale. Ora l’attivismo perde totalmente i suoi connotati vantaggiosi; il soggetto si sente scoperto e non hanno più senso i meccanismi di copertura che lo costringevano nella sua posizione di screditabile.
Nel primo caso l’identità personale del soggetto aveva ancora uno svincolo rispetto alle attribuzioni di significato sociale che la scoperta dello stigma comporta.
Lo stigmatizzato possiede da questo punto di vista una vera e propria carriera morale: la prima fase consiste nell’imparare a conoscere e a interiorizzare il "punto di vista" delle persone "normali", facendo proprie le credenze che i membri della società hanno sull’identità e l’idea generale di cosa vuol dire avere uno stigma.
In un secondo momento la persona impara ad essere in possesso di uno stigma in modo approfondito rispetto alle sue conseguenze.
In ogni caso le fasi di questa carriera sono segnate da cambiamenti della struttura di base della personalità, dovuti alle interazioni sociali con gli altri. Interazioni di tipo "faccia a faccia", generate e gestite nell’ambito del teatro pubblico e privato della vita quotidiana.
La metafora drammaturgica si rivela centrale nel modello goffmaniano.
Come osserva A. Salvini "all’interno della prospettiva drammaturgica, Goffman considera l’individuo nella duplice veste di attore e di personaggio. Come personaggio, l’individuo produce, o meglio realizza, un’immagine le sue qualità positive, ideali e stereotipiche, devono essere evocate dalla rappresentazione. Come attore, il suo scopo è di perpetuare una particolare definizione della situazione ed una versione della realtà" (1983).
Il pubblico attribuisce un significato sociale all’esistenza dell’individuo, indicando di conseguenza il percorso per una sua identificazione sociale. Come Goffman scrive nel 1969: "nella nostra società il personaggio che uno rappresenta e il proprio sé sono in un certo modo identificati e il sé, in quanto personaggio, è in genere visto come qualcosa che alberga nel corpo di colui che lo possiede" (La vita quotidiana come rappresentazione, p. 288).
Il personaggio definisce la sostanzializzazione delle attribuzioni sociali cui va soggetto l’individuo. E’ una sorta di replica di un copione che la società stabilisce per lui e che il controllo interpersonale faccia a faccia conferma nella quotidianità del suo ripetersi.
Nella formazione del personaggio entra in gioco il valore stesso delle rappresentazioni sociali, che danno senso alla parte che il soggetto recita.
"Il sé, quindi, come personaggio rappresentato non è qualcosa di organico che abbia una collocazione, il cui principale destino sia quello di nascere, maturare e morire: è piuttosto un effetto drammaturgico che emerge da una scena che viene rappresentata" (La vita quotidiana come rappresentazione, p. 289).
In tal senso per Goffman, come per Mead, il sé è il frutto di una costruzione sociale che si genera e si produce nei processi interattivi.
Si tratta di una forma di attribuzione di identità sociale a cui il soggetto viene, col suo consenso, relegato da altri uomini. Questo determina un certo frame che definisce le forme dell’interazione e le modula.
Nella definizione del sé entra tuttavia anche l’altra dimensione dell’identità, che appartiene più all’attore che al personaggio. Come abbiamo visto la funzione dell’attore è quella di dare significato a una versione della realtà; versione che può mutare, non essendo stereotipicamente collegata al personaggio. L’attore può infatti scoprire di possedere meno vincoli di quanto le rappresentazioni sociali gli vogliano attribuire, definendo una certa distanza dal ruolo, che caratterizza il suo spazio di libertà.
E’ comunque una libertà relativa "dal momento che anche la distanza dal ruolo, se da un lato segna un distacco, o una difesa o un disprezzo, o un divario tra obblighi ed esecuzione, dall’altro è una libertà che l’individuo si prende rispetto ad un sé situato e allo scopo di obbedire ad altre costrizioni anch’esse sociali" (Espressione e identità, p. 122).
Secondo Goffman esiste uno spazio intermedio fra la definizione del sé e l’interazione. Egli lo definisce nel concetto di faccia.
"la faccia di una persona non è evidentemente qualcosa che fa parte del/suo/corpo, ma piuttosto qualcosa che è diffuso nel flusso degli eventi che hanno luogo durante l’incontro e che diviene manifesto soltanto quando di questi eventi vengono interpretate le valutazioni che in essi sono espresse" (Modelli d’interazione, p. 8).
La faccia contraddistingue il senso che la società attribuisce alle varie modalità espressive del sé. Una volta acquisita una faccia l’individuo se ne appropria come se fosse di sua proprietà, ma così non può essere in quanto i processi sociali d’interazione possono revocarla o modificarne sostanzialmente le connotazioni.
A partire dal concetto di sé e di faccia, Goffman concentra la sua attenzione sul valore delle interazioni sociali (faccia a faccia) e sul potere regolativo che esse hanno sul piano dei comportamenti e delle espressioni simboliche che appaiono a livello dello scambio relazionale.
In conclusione i punti fondamentali dell’interazione possono essere riassunti in tre punti: a) costruzione del sé a partire da significati di tipo sociale; b) attribuzione del senso che gli altri concentrano sulla "faccia"; c) focalizzazione sulle condotte individuali per valorizzare il potere di reciprocità che possiede il contatto con l’altro.
A tale proposito assume un significato fondamentale il fenomeno della devianza. In "Modelli di interazione" scrive: "Anche se psichiatri e psicologi coraggiosi hanno cercato di risalire alle radici patologiche di tutto, dai delitti alla slealtà politica, diciamo che i delinquenti comuni violano l’ordine della proprietà, i traditori l’ordine politico, le coppie incestuose l’ordine della parentela, gli omosessuali l’ordine dei ruoli sessuali, i drogati l’ordine morale e così via. Dobbiamo perciò chiederci che tipo di ordine sociale sia specificatamente connesso al comportamento psicotico ... Agire il modo psicotico, quindi, significa molto spesso associarsi nel modo sbagliato con altri quando si è alla loro presenza diretta" (Modelli d’interazione, p. 145, 153).
E continua: "Si esamini innanzitutto la regola della condotta della quale il comportamento offensivo costituisce un’infrazione e si cerchi poi di completare il gruppo delle regole delle quali fa parte quella offesa, tentando al tempo stesso di individuare la cerchia sociale o il gruppo al quale le regole si riferiscono e che quindi è offeso dall’infrazione di una di esse" (Modelli d’interazione, p. 155).
L’analisi della devianza acquisisce un valore metodologico, comprendendo sia la riflessione sulla criminalità, che quello sulla malattia mentale, che portano in primo piano le carriere del delinquente e del malato di mente, con le relative procedure di etichettamento, che la società ha elaborato, e che noi affronteremo con maggiore approfondimento nel capitolo sulla criminalità.
Riassumiamo il lavoro di Goffman sulla devianza riprendendo i dieci punti che A. Salvini ha estrapolato dall’opera goffmaniana e che indicano con chiarezza il percorso effettuato dallo psicosociologo americano.
"1. la devianza è un fatto scontato perché l’esistenza di norme implica la loro trasgressione; 2) la diversità come fatto negativo può essere spiegata attraverso quelle regole morali che l’additano come tale; 3) solo certi atti devianti sono suscettibili d’incorrere in un processo di etichettamento patologico e di esclusione istituzionale; 4) non esistono chiare lineee di demarcazione sociale tra ciò che è normale e ciò che è deviante; 5) le norme di condotta sociale sono di per sé contradditorie e anche il fatto di rispettarle può creare conflitti, confusioni ed occasioni di devianza; 6) esistono certe procedure istituzionali volte a convalidare e realizzare quanto il decreto di emarginazione ha sanzionato; 7) non esiste ‘malattia mentale’ che non sia primariamente una condotta inappropriata a certe situazioni; 8) analizzare una struttura sociale, significa descrivere il sistema normativo su cui essa si fonda; 9) attraverso lo studio delle trasgressioni situazionali si può risalire alle regole della normale interazione faccia a faccia; 10) l’analisi dei meccanismi di controllo della devianza ci permette di comprendere i momenti e le forme di repressione adottate dalla società e, paradossalmente, di scoprire come esse alimentino i fenomeni stessi che sono chiamate a combattere, cioè la devianza" (A. Salvini, 1983, pp. 187-188).
Sui temi della devianza ritorneremo in un capitolo apposito all’interno di questo stesso modulo e vedremo in profondità di analizzare le componenti antropologiche e sociologiche che stanno alla base di questo complesso fenomeno psico-sociologico.
http://www.psicologiainvestigativa.it/materiali/stigma.htm

Tiziana Mancini, Psicologia dell’identità etnica.

Tiziana Mancini, Psicologia dell’identità etnica. Sé e appartenenze culturali
Carocci, Roma 2006; pp 274

Il saggio indaga le dimensioni legate alle appartenenze culturali in relazione all’immagine di sé. Si affronta l’impatto del cambiamento delle dimensioni identitarie nella complessità del contesto diverso da quello di origine. Tiziana Mancini descrive le modalità dell’incontro tra culture diverse e dei modelli derivanti dalla teoria dell'identità sociale e dai paradigmi ad essa collegati proponendo una lettura psicologica, multidimensionale e dinamica delle appartenenze etnico-culturali e dei processi di identificazione sociale in una società multi-etnica.
L’autrice considera le identità culturali come l’esito di un processo di “negoziazione” di significati e di valori che influenza anche l’immagine di sé delle persone che accolgono i migranti. Il saggio dedica particolare rilevanza alle indicazioni che la letteratura offre sul versante dell’operazionalizzazione del costrutto di identità etnica e degli strumenti empirici utilizzati per rilevarne le diverse dimensioni.

Adriano Zamperini, L'Indifferenza

Adriano Zamperini, L'INDIFFERENZA
Sottotitolo: CONFORMISMO DEL SENTIRE E DISSENSO EMOZIONALE, Torino, Einaudi, 2007
Due sono i punti apparsi stimolanti allo scrivente: l'idea che l'indifferenza sia derivata da una produzione sociale fondata su norme e la concezione della dissidenza come trasgressione del conformismo.Gli esempi spaziano da opere letterarie (tra le quali LO STRANIERO di Albert Camus) e storie di vita (un infermiere al G8 di Genova del 2001, ad esempio, o un inviato per trattative di pace).

Leggi la recensione di Roberto Bertoni

Zamperini, Psicologia dell’inerzia e della solidarietà. Lo spettatore di fronte alle atrocità collettive

Adriano Zamperini, Psicologia dell’inerzia e della solidarietà. Lo spettatore di fronte alle atrocità collettive, Einaudi, 2001

Che quello appena concluso sia stato – anche – un secolo in cui si sono realizzati con impressionante frequenza atrocità collettive e stermini di massa (dal genocidio degli armeni da parte dei turchi alla “soluzione finale” progettata dai nazisti contro gli ebrei d’Europa fino alle recenti “pulizie etniche” perpetrate nei Balcani e in Ruanda) è questione sulla quale pochi oggi sembrano nutrire dubbi, così come non vi è dubbio che gli storici abbiano esercitato su questo tipo di eventi una vastissima attività di ricerca volta da un lato a ricostruire nei dettagli il loro concreto manifestarsi e il complesso intreccio di fattori – politici, ideologici, economici, sociali, culturali – che li prepararono e li resero possibili, dall’altro, soprattutto negli ultimi decenni e soprattutto per quanto concerne la Shoa, a ricostruire le esperienze e i vissuti di coloro che di queste atrocità collettive furono vittime e, sia pure in misura minore, di coloro che di esse, con diverso grado di responsabilità, si resero responsabili


Leggi la recensione di Giovanni Savegnago

viernes, 19 de diciembre de 2008

PHILIP ZIMBARDO: "Los sistemas pueden ser perversos"


Philip Zimbardo es profesor emérito de Psicología de la Universidad de Stanford (EE. UU.). Ha sido presidente de la American Psychological Association y actualmente dirige el Stanford Center on Interdisciplinary Policy, Education and Research on Terrorism. Acaba de publicar El efecto Lucifer (Paidós).
La base teórica de El efecto Lucifer proviene del experimento que usted realizó en la Universidad de Stanford después de crear una prisión ficticia. Allí unos estudiantes desempeñaron roles asignados al azar de reclusos y carceleros. ¿Qué conclusiones ha sacado de este experimento? Las fuerzas suscitadas por la situación en sí dominaron la personalidad y el carácter de cada uno hasta tal punto que muchos carceleros empezaron a abusar de su poder y se comportaron de manera sádica y cruel. Cinco de los sanos y normales presos sufrieron crisis nerviosas en tan solo cuestión de días y tuvieron que ser liberados. Todos tendemos a subestimar el poder de las situaciones sociales y a sobrestimar el del temperamento de las personas cuando intentamos comprender la conducta humana. Al conocer los sucesos acontecidos en la prisión iraquí de Abu Ghraib, donde los policías militares estadounidenses maltrataron y torturaron a los prisioneros, usted rememoró su experimento. ¿Qué características tienen en común? Me opuse a la opinión de que los soldados eran “manzanas podridas”, tal y como los mandos militares y la Administración Bush sostenían. Se trataba más bien de “buenas manzanas” (como mis carceleros lo eran en un principio) y, en cambio, era el recipiente que las contenía el que las hacía pudrirse, igual que en el experimento de Stanford. Todos los factores psicológicos básicos y los procesos ocasionados por la situación que he identificado en el experimento de Stanford se repitieron en Abu Ghraib: deshumanización, anonimato, dejación de responsabilidades, poder, dominación, conformidad por parte del grupo... A consecuencia de estos malos tratos el sargento Ivan Chip Frederick sufrió una condena. Sin embargo, usted no está del todo de acuerdo con los castigos dirigidos a personas concretas, pues mantiene que la presión del grupo, la situación y el sistema pueden ser determinantes, ¿no es así? La comprensión de las causas que han ocasionado una situación no sirve de excusa ni la hace más admisible. Las personas siempre son responsables de sus actos. Pero, si lo que queremos es impedir este tipo de crímenes, debemos saber cómo podemos cambiar las causas que los han originado. En su libro plantea que la responsabilidad última de los sucesos de Abu Ghraib no recae directamente sobre los autores de los maltratos, sino sobre el mando civil de la Administración Bush. ¿Cree que el sistema puede tener efectos tan perversos? Los sistemas son las principales fuentes de poder y de dominación social, rigen a las personas y a las naciones mediante las ideologías, las leyes, las normas, el control de los recursos y de los sistemas jurídicos, educativos, comunicativos, de la policía y del Ejército. Los sistemas pueden ser perversos; hay infinidad de ejemplos del mal sistematizado en sentido vertical: Hitler, Stalin, Mao, Pol Pot, Sadam Hussein, los jemeres rojos de Camboya, Idi Amín y, actualmente, George W. Bush y Dick Cheney.Usted quiere regalar al lector una última reflexión esperanzadora y explica qué podemos hacer para resistir esa presión social y sistémica que nos lleva a obrar mal. Eso se consigue poniendo en práctica el pensamiento crítico, siendo conscientes de lo que ocurre, asumiendo la responsabilidad de nuestros actos, admitiendo los errores, no deshumanizando jamás al prójimo y no permitiendo que los demás quiten importancia a nuestra identidad ni que nos hagan sentir seres anónimos.

Fuente.

Experimento de la Cárcel de Stanford

El experimento de la cárcel de Stanford es un conocido estudio psicológico de la respuesta humana a la cautividad, en particular a las circunstancias reales de la vida en prisión, y los efectos de los roles sociales impuestos en la conducta. Fue llevado a cabo en 1971 por un equipo de investigadores liderado por Philip Zimbardo de la Universidad de Stanford. Se reclutaron voluntarios que desempeñarían los roles de guardias y prisioneros en una prisión ficticia. Sin embargo, el experimento se les fue pronto de las manos y se canceló en la primera semana.
Las preocupaciones éticas que envuelven a los experimentos famosos a menudo establecen comparaciones con el experimento de Milgram, que fue llevado a cabo en 1963 en la Universidad de Yale por Stanley Milgram, un antiguo amigo de Zimbardo.
Fuente: Wikipedia http://es.wikipedia.org/wiki/Experimento_de_la_c%C3%A1rcel_de_Stanford#Resultados



La dehumanización del Otro.

Uno de mis principales "obsesiones" es analizar a través de las herramientas de las ciencias sociales, los mecanismos de deshumanización que han hecho posible las torturas en lugares como la prisión Abu Ghraib, en Guantánamo o en los Centros de Internamiento para Extranjeros.
En este Blog presento algunos de los experimentos y estudios que pueden resultar muy útiles para entender la “cotidianeidad y la banalidad del mal” así como algunas propuestas para “rehumanizar” el otro.

jueves, 18 de diciembre de 2008

Los problemas de la obediencia ciega


Del mismo modo, los experimentos de Milgram pueden ayudarnos a entender la masacre de My Lai, ordenada por mandos norteamericanos durante la guerra del Vietnam, o las torturas y desapariciones durante la dictadura chilena.
E incluso una excesiva obediencia a la autoridad podría llevar a errores médicos, debido a que los enfermeros pueden hacer algo que saben que perjudicará a un paciente simplemente porque el médico se lo ha ordenado. Algo semejante puede suceder también en un avión. En ambas situaciones es muy difícil, tanto para el enfermero como para el miembro de la tripulación, convencer a su superior de que está en un error, y la persona que sustenta la autoridad no suele permitir que sus órdenes sean cuestionadas. Según una revisión de los datos realizada en Estados Unidos, un 25 % de los accidentes de avión pueden deberse a una obediencia excesiva.
Pero la obediencia ciega no nos lleva sólo a aumentar la probabilidad de cometer atrocidades o poner en peligro nuestras vidas, como bien pudo demostrar la American Psychological Association en una exposición sobre la investigación en psicología. En la parte de la exposición dedicada a Milgram, se realizó una "demostración" del poder de la obediencia. El aparato en el que el experimentador sentaba a sus cómplices se encontraba situado al final de un largo pasillo cuyo suelo constaba de baldosas blancas y negras alternantes. Grandes letreros advertían a los visitantes: "Por favor, caminen sobre las baldosas negras EXCLUSIVAMENTE", sin darles ningún tipo de explicación hasta que llegaban al final del pasillo. El 90 % de los visitantes obedeció y recorrió todo el pasillo caminado sólo sobre las baldosas negras.
Por supuesto, el experimento de Milgram no sólo dio que hablar sobre la obediencia sino también sobre la ética en la investigación psicológica, debido al engaño y a la situación tan angustiosa en la que habían sido atrapados los participantes. Milgram se defendió diciendo que todos los sujetos habían sido informados cuidadosamente de la verdad tras el experimento y que los cuestionarios de seguimiento mostraban que el 84% tenía sentimientos positivos acerca de su participación, el 15 % sentimientos neutros y sólo el 1'3 % describió sentimientos negativos.

Obediencia frente a responsabilidad social

Pero estos no son los únicos factores que intervienen en la explicación de los hechos. Cada vez que el maestro protestaba, el experimentador centraba su atención en la norma de la obediencia: "el experimento exige que continúe", "no tiene elección", y su calma ante el sufrimiento del alumno y ante las dudas del maestro, parecían indicarle a este último que, en esa situación, la conducta apropiada era obedecer por el bien del experimento, por fines superiores como la ciencia y el conocimiento.
Aún así, otra norma social que también habían aprendido estas personas desde su infancia les recordaba que no se debe hacer daño a los demás y que debemos prestarles nuestra ayuda cuando la necesiten. Este dilema les producía una gran ansiedad porque sabían que no estaban haciendo nada para aliviar el sufrimientos de esas personas. Milgram había logrado resaltar la norma de la obediencia y la situación incitaba a los maestros a prestar menos atención a la norma de ayuda a los demás (o responsabilidad social). Pero, ¿qué pasa cuando acentuamos la norma de la responsabilidad social? Como hemos visto, cuanto más próxima está la víctima al individuo, como cuando tenían que sujetar su mano sobre la placa, menor es la obediencia. Del mismo modo que la persona que espía por el ojo de una cerradura se llena de vergüenza al ser descubierta, el individuo que mira a los ojos de su víctima mientras le aplica la descarga, se ve reflejado en ella; las consecuencias de sus actos son demasiado evidentes, el nexo entre acción y consecuencia es palpable y los ojos de su víctima son el espejo en el que se refleja su propio rostro y lo hace más consciente de sí mismo y, por tanto, de sus actos, lo que lleva a un aumento de su sensación de responsabilidad ante ellos. Esto hace que la norma de responsabilidad social tenga más poder que la de la obediencia.
Por este motivo, es mucho más fácil firmar un papel decretando la muerte de una persona, tirar una bomba desde un avión o apretar un botón que lance un misil en dirección a un país vecino, que torturar o matar a alguien directamente. Según cuentan algunos testigos, el mismo Eichmann se vino abajo cuando se vio forzado a recorrer los campos de concentración en los que había ordenado encerrar a tanta gente.

Probablemente, una persona que se considerase plenamente responsable de sus actos se habría preocupado por saber, al menos, cuál sería el verdadero destino de esas personas y qué era lo que realmente estaba haciendo con ellas.

Paso a paso hasta la tortura

Los participantes comenzaron aplicando descargas leves de 15 voltios, que no suponían más que una simple molestia. Después, un poco más, aumentando gradualmente la intensidad de la descarga.
Esta secuencia también contribuía a que los sujetos se viesen inmersos en la trampa de la obediencia. Además, llegaron engañados, sin que jamás se les hubiese pasado por la cabeza que acabarían haciendo tanto daño a alguien. Tampoco imaginaban que el alumno cometería tal número de errores al hacer algo tan sencillo (esto también estaba amañado de antemano), ni que las descargas llegarían a ser tan fuertes. Por otro lado, los participantes habían accedido a participar voluntariamente y, por tanto, habían reconocido al experimentador como autoridad legítima, y el hecho de haber obedecido durante las primeras fases podía estar empujándolos a continuar haciéndolo.
Culpar a la víctima.
Otro mecanismo psicológico que interviene (y probablemente el más preocupante) consiste en llegar a pensar que la víctima se merece realmente lo que le está sucediendo. Muchos de los individuos que llegaron a los 450 voltios, una vez terminado el experimento criticaban a los alumnos diciendo que eran tan estúpidos que les estaba bien empleado. Al pensar que la víctima se lo merece, estas personas se sienten mejor, pudiendo reducir la ansiedad ocasionada por el conflicto entre sus deseos de no hacer daño a nadie y su obediencia. Por otro lado, la tendencia a culpar a la víctima aparece en numerosos contextos sociales como un forma de protegerse y que está basada en la creencia en un mundo justo, donde cada cual recibe lo que merece, sea bueno o malo. De esta forma, pueden pensar que a ellos, que son buenas personas, no les pasará nada realmente malo. Si, por el contrario, el mundo que nos rodea es considerado un lugar injusto, a cualquier persona puede sucederle algo terrible, haga lo que haga, con escasas probabilidades de controlarlo. De ahí que haya tanta gente que, erróneamente, quiere creer en ese hipotético mundo donde cada cual obtiene siempre lo que merece. Y si resulta que nosotros, que somos personas buenas y decentes viviendo en un mundo justo, le hemos dado una descarga de 450 voltios a una persona, fue probablemente porque se lo merecía. Una vez que el maestro, mediante este mecanismo psicológico defensivo, ha llegado a infravalorar al alumno, éste ha pasado de ser una víctima inocente a convertirse en alguien que merece el maltrato.
Si volvemos de nuevo al régimen nazi, nos encontramos con una estructura marcadamente jerárquica donde predomina la norma de la obediencia por encima de todas, eliminando la responsabilidad del sujeto en sus propios actos. Los uniformes que todos vestían y que lograban que todos parecieran iguales contribuía a que no se viesen como individuos autónomos e independientes, disminuyendo así la percepción de sí mismos; aspectos necesarios, como hemos visto, para que una persona se considere responsable de sus actos.
El malestar psicológico que podría aparecer al principio y su tendencia a reducirlo, el castigo a la desobediencia (junto con la exaltación de la obediencia y la fidelidad al régimen) y el racismo que se respiraba en Alemania ya antes de la llegada de los nazis al poder, logró que un gran número de personas inocentes fueran consideradas como seres cada vez más despreciables y merecedores de tantas atrocidades.

Milgram La explicación

La explicación.
Según Milgram, lo que sucedió fue que los sujetos entraron en lo que él llamó "estado de agente", caracterizado por el hecho de que el individuo se ve a sí mismo como un agente ejecutivo de una autoridad que considera legítima.
Aunque la mayoría de las personas se consideran autónomas, independientes e iniciadoras de sus actos en muchas situaciones, cuando entran en una estructura jerárquica pueden dejar de verse de ese modo y descargar la responsabilidad de sus actos en la persona que tiene el rango superior o el poder. Recordemos que los individuos del experimento accedían voluntariamente a realizarlo, aunque en ningún momento les dijeron que estarían en una situación en la que tendrían que obedecer órdenes. Tampoco era necesario. La estructura social del experimento activaba con fuerza una norma social que todos hemos aprendido desde niños: "Debes obedecer a una autoridad legítima", entre ellos los representantes de instituciones universitarias y científicas (o los profesores en los colegios), policías, bomberos, oficiales de mayor rango en el ejército, etc. Cuando el sujeto entra libremente en una organización social jerárquica, acepta, en mayor o menor medida, que su pensamiento y sus actos sean regulados por la ideología de su institución.
Para obedecer, por tanto, la autoridad debe ser considerada legítima. En los experimentos de Milgram la figura de autoridad se reconocía fácilmente, como sucede en muchas situaciones de la vida real: científicos y médicos llevan batas blancas, los policías y los bomberos llevan uniformes, etc. Todos estos símbolos son capaces de activar la norma de obediencia a la autoridad.
Por este motivo, Eichmann repetía continuamente que sólo obedecía órdenes. Se consideraba parte del aparato técnico no pensante, sin tener en cuenta la posibilidad de que podría o debería controlar su propia conducta y ser responsable de ella. Por otra parte, cuando los individuos creen que ellos, y no la autoridad, son los únicos responsables de sus actos, la obediencia cede.


Sin embargo, no todo el mundo responde de la misma forma ante la autoridad. Algunos piensan que todos los ciudadanos deben obediencia ciega a una autoridad legítima. Según estas personas, los subordinados no son responsables de su propia conducta cuando obedecen órdenes. Otros, en cambio, creen que las personas siempre son responsables de sus actos y al encontrarse ante una autoridad que les da órdenes que van contra sus propios valores, se resisten a obedecer.

Milgram 4

Variaciones.
Durante más de dos décadas, hasta principios de los ochenta, tanto Milgram como otros investigadores realizaron diversos experimentos en varios países, introduciendo variaciones en algunos de ellos para tratar de dilucidar cuáles son los factores que determinan una mayor o menor obediencia.
En uno de ellos se vio que cuanto más alejado estaba el alumno del maestro mayor era el índice de obediencia. Cuando los participantes no escuchaban la voz del alumno, sino que solamente podían escuchar sus golpes en la pared a los 300 voltios, la obediencia fue del 65 %. Cuando el alumno se hallaba en la misma habitación que el sujeto, quien podía verlo y oírlo, la obediencia fue del 40 %. Y cuando el maestro (adecuadamente "protegido") tenía que apretar la mano del alumno contra una placa para que recibiera la descarga, el 30 % llegó al nivel máximo de descarga. En todos los casos son niveles altos, sobre todo teniendo en cuenta que la predicción había sido una obediencia nula y que se trataba de torturar a otra persona.
Cuando el participante recibe apoyo de un compañero que se niega a que el experimento continúe, la obediencia decae al 10%, mientras que si ese compañero apoya al experimentador, la obediencia asciende más que nunca: el 93% de los sujetos llega hasta los 450 voltios.
Muchos participantes llegaron incluso a obedecer a una autoridad "inmoral" en una investigación en la que la víctima no daba su acuerdo a no ser que el experimentador prometiera poner fin al estudio si se lo pedía. Cuando el experimentador rompía su promesa y seguía instando al participante a que obedeciera, el índice de obediencia fue del 40 %.
En cambio, cuando el experimentador abandona la sala y deja a cargo a una persona que el maestro considera su igual, la obediencia desciende al 20 %, y es nula cuando dos experimentadores dan órdenes opuestas.
Los niveles de obediencia siguen siendo los mismo aunque sea otro experimentador el que recibe las descargas, y al comparar los niveles de obediencia entre hombres y mujeres no se han encontrado diferencias entre sexos.
En otro experimento, Milgram trasladó el laboratorio a un lugar menos prestigioso e impresionante que la universidad de Yale: unas oficinas en un edificio de una ciudad cercana. En este caso la obediencia disminuyó, pero aún así casi la mitad de los maestros siguieron las órdenes.

Milgram 3

Los resultados
Los datos obtenidos en el experimento superaron todas las expectativas. Si bien las encuestas hechas a estudiantes, adultos de clase media y psiquiatras, habían predicho un promedio de descarga máxima de 130 voltios y una obediencia del 0%, lo cierto es que el 62'5 % de los sujetos obedeció, llegando hasta los 450 voltios, incluso aunque después de los 300 el alumno no diese ya señales de vida.
Por supuesto, aquí es necesario añadir que el alumno era en realidad un cómplice del experimentador que no recibió descarga alguna. Lo que nuestro ingenuo participante escuchaba era una grabación con gemidos y gritos de dolor que era la misma para todo el grupo experimental. Tampoco se asignaba el papel de maestro o alumno al azar, ya que en ambas hojas estaba escrita la palabra maestro. Sin embargo, estas personas no supieron nada del engaño hasta el final de experimento. Para ellos, los angustiosos gritos de dolor eran reales y aún así la mayoría de ellos continuó hasta el final.
Lógicamente, lo primero que se preguntaron los atónitos investigadores fue cómo era posible que se hubiesen obtenido estos resultados. ¿Eran acaso todos ellos unos sádicos sin corazón? Su propia conducta demuestra que esto no era así, pues todos se mostraban preocupados y cada vez más ansiosos ante el cariz que estaba tomando la situación, y al enterarse de que en realidad no habían hecho daño a nadie suspiraban aliviados. Cuando el experimento terminaba muchos se limpiaban el sudor de la frente, movían la cabeza de un lado a otro como lamentando lo ocurrido o encendían rápidamente un cigarro.
Tampoco puede argumentarse que no fuesen del todo conscientes del dolor de las otras personas, pues cuando al finalizar el experimento les preguntaron cómo de dolorosa pensaban que había sido la experiencia para el alumno, la respuesta media fue de 13'42 en una escala que va de 1 (no era dolorosa en absoluto) a 14 (extremadamente dolorosa).

Milgram 2

El experimento
A través de anuncios en un periódico de New Haven, Connecticut, Milgram seleccionó a un grupo de hombres de todo tipo de entre 25 y 50 años de edad a quienes pagaron cuatro dólares y una dieta por desplazamiento por participar en un estudio sobre "la memoria y el aprendizaje". Estas personas no sabían que en realidad iban a participar en una investigación sobre la obediencia, pues dicho conocimiento habría influido en los resultados del experimento, impidiendo la obtención de datos fiables.
Cuando el participante (o sujeto experimental) llega al impresionante laboratorio de Yale, se encuentra con un experimentador (un hombre con una bata blanca) y un compañero que, como él, iba a participar en la investigación. Mientras que el compañero parece estar un poco nervioso, el experimentador se muestra en todo momento seguro de sí mismo y les explica a ambos que el objetivo del experimento es comprender mejor la relación que existe entre el castigo y el aprendizaje. Les dice que es muy poca la investigación que se ha realizado hasta el momento y que no se sabe cuánto castigo es necesaria para un mejor aprendizaje.
Uno de los dos participantes sería elegido al azar para hacer de maestro y al otro le correspondería el papel de alumno. La tarea del maestro consistía en leer pares de palabras al alumno y luego éste debería ser capaz de recordar la segunda palabra del par después de que el maestro le dijese la primera. Si fallaba, el maestro tendría que darle una descarga eléctrica como una forma de reforzar el aprendizaje.
Ambos introducen la mano en una caja y sacan un papel doblado que determinará sus roles en el experimento. En el de nuestro sujeto experimental está escrita la palabra maestro. Los tres hombres se dirigen a una sala adyacente donde hay una aparato muy similar a una silla eléctrica. El alumno se sienta en ella y el experimentador lo ata con correas diciendo que es "para impedir un movimiento excesivo". Luego le coloca un electrodo en el brazo utilizando una crema "para evitar que se produzcan quemaduras o ampollas". Afirma que las descargas pueden ser extremadamente dolorosas pero que no causarán ningún daño permanente. Antes de comenzar, les aplica a ambos una descarga de 45 voltios para "probar el equipo", lo cual permite al maestro comprobar la medianamente desagradable sensación a la que sería sometido el alumno durante la primera fase del experimento. En la máquina hay 30 llaves marcadas con etiquetas que indican el nivel de descarga, comenzando con 15 voltios, etiquetado como descarga leve, y aumentando de 15 en 15 hasta llegar a 450 voltios, cuya etiqueta decía "peligro: descarga severa". Cada vez que el alumno falle, el maestro tendrá que aplicarle una descarga que comenzará en el nivel más bajo e irá aumentando progresivamente en cada nueva serie de preguntas.
El experimentador y el maestro vuelven a la habitación de al lado y el experimento comienza. El maestro lee las palabras a través de un micrófono y puede escuchar las respuestas del alumno. Los errores iniciales son castigados con descargas leves, pero conforme el nivel de descarga aumenta, el maestro empieza a escuchar sus quejas, concretamente a los 75 voltios. En este momento el maestro empieza a ponerse nervioso pero cada vez que duda, el experimentador le empuja a continuar. A los 120 voltios el alumno grita diciendo que las descargas son dolorosas. A los 135 aúlla de dolor. A los 150 anuncia que se niega a continuar. A los 180 grita diciendo que no puede soportarlo. A los 270 su grito es de agonía, y a partir de los 300 voltios está con estertores y ya no responde a las preguntas.
El maestro, así como el resto de personas que hacen de maestros durante el experimento, se va sintiendo cada vez más ansioso. Muchos sonríen nerviosamente, se retuercen las manos, tartamudean, se clavan las uñas en la carne, piden que se les permita abandonar e incluso algunos se ofrecen para ocupar el lugar de alumno.

Pero cada vez que el maestro intenta detenerse, el experimentador le dice impasible: "Por favor, continúe". Si sigue dudando utiliza la siguiente frase: "El experimento requiere que continúe". Después: "Es absolutamente esencial que continúe" y por último: "No tiene elección. Debe continuar". Si después de esta frase se siguen negando, el experimento se suspende.

Fuente: http://www.cepvi.com/articulos/obediencia2.shtml

La obediencia a la autoridad: los experimentos de Milgram

¿Podría una persona normal llegar a torturar o asesinar a alguien sólo por obedecer órdenes o tendríamos que llegar a la conclusión de que se trata de un perturbado? Cuando un psicólogo llamado Milgram trató de responder a esta pregunta, él mismo quedó sorprendido ante los resultados.
Cuando, a finales de los años sesenta, Adolf Eichmann fue juzgado por los crímenes contra la humanidad cometidos durante el régimen nazi, el mundo entero se preguntó cómo era posible que alguien llegara a cometer semejantes atrocidades a millones de personas inocentes. Muchos pensaron que Eichmann tenía que ser un loco o un sádico y que no era posible que fuese como el resto de las personas normales que caminan junto a nosotros cada día por las calles, se sientan en la mesa de al lado en nuestro restaurante o viven en el piso de arriba en nuestro mismo edificio. Sin embargo, nada hacía pensar que Eichmann fuese distinto a los demás. Parecía ser un hombre completamente normal e incluso aburrido. Un padre de familia que había vivido una vida corriente y que afirmaba no tener nada en contra de los judíos. Cada vez que le preguntaban por el motivo de su comportamiento, él respondía con la misma frase: "cumplía órdenes".
A raíz de esto, un psicólogo social norteamericano llamado Stanley Milgram empezó a hacerse preguntas acerca de la obediencia a la autoridad y a plantearse si cualquiera de nosotros seríamos capaces de llegar a la tortura y el asesinato sólo por cumplir órdenes. Él pensaba que la respuesta a esta pregunta sería un rotundo no, sobre todo en un país como Estados Unidos, donde se da gran importancia a la individualidad, la autonomía y la independencia de las personas, y más aún en el caso de que las órdenes implicaran hacer daño a alguien.
Para comprobarlo diseñó un experimento que se llevó a cabo en un laboratorio de la universidad de Yale. Los resultados fueron tan sorprendentes que dejaron boquiabierta no sólo a la comunidad científica, sino también al público en general, que llegó a tener conocimiento de dicho experimento debido a la gran atención que le prestaron los medios de comunicación, llegando a convertirse en el experimento más famoso dentro del campo de la psicología social.

viernes, 12 de diciembre de 2008

LA IMAGEN DE LA INMIGRACIÓN EN LA PRENSA ESCRITA


La creciente presencia de los medios de comunicación masiva de la cultura moderna
obliga a considerarlos un ámbito fundamental de conocimiento de cómo se están configurando
las nuevas sociedades multiculturales, ya que no sólo reflejan las formas desde las
que pensamos y nos relacionamos con las personas de los distintos grupos humanos que
llegan a nuestro país, sino que participan en la gestión de esa diversidad cultural estableciendo
determinadas lógicas de producción y acceso a la información, pautas de relación,
modelos de comportamiento y representaciones del fenómeno migratorio.
Los medios son un lugar privilegiado para el desarrollo del debate social (Bañón,
2002), en el que se cruzan diariamente distintos discursos, actores y grupos sociales, puntos
de vista, objetivos e intereses, experiencias y prácticas sociales. Un debate en el que
los medios también son un participante de gran peso1. Son pocos los que discuten que la
imagen de los inmigrantes que ha calado en la opinión pública y en las políticas migratorias
está distorsionada y condicionada por el contexto político y mediático. Es por ello que
desde instancias gubernamentales, de investigación universitaria, del propio medio periodístico,
o de observatorios o diversos colectivos sociales, se analiza cómo están representando
los medios la diversidad creciente de nuestras sociedades, y si esa imagen que se
difunde es apropiada o estigmatizadora.

ver artículo completo.

Inmigrantes delincuentes "en prensa: un paso más allá del discurso de la" inmigración como problema

Por Cristina Villalobos
La construcción de un espacio europeo unificado, tanto en el plano físico (el denominado espacio Schengen) como en el simbólico, pasa por el establecimiento de unas fronteras bien delimitadas y protegidas del(os) exterior(es). Las fronteras protegidas tecnológica y militarmente(1) tienen su correlato simbólico en los discursos sociales que señalan quienes están fuera amenazando con la invasión: esos nuevos 'extraños' son los inmigrantes que son definidos como 'los otros', los ajenos, los delincuentes, los marginados... La empatía y el conocimiento es cada vez más difícil con estos parámetros discursivos porque además, los de "este lado" de la frontera también somos categorizados como homogéneos y pero nos definimos como buenos(2). Los inmigrantes no son ciudadanos(3), es más, muchos de ellos, los llamados 'ilegales' desde los medios de comunicación, jurídicamente ni son. Algunos discursos van más allá de la invisibilización o de la asunción del fenómeno migratorio como un problema, dando un paso significativo hacia discursos criminalizadores.

Tratamiento informativo en televisión de la inmigración hacia España



Introducción
El título presupone que existe un tratamiento informativo de la inmigración y que, si no existe, debiera existir. En idéntica situación se encuentran otros asuntos de actualidad permanente y de gran interés social como el terrorismo, la violencia de género, la información sobre drogodependencias y todas aquellas informaciones que afectan al menor.Sin embargo, la presunción de que los medios de comunicación manejan unos patrones o normas de conducta sobre los grandes temas es simplemente eso, una presunción. Hemos visto cómo en España se ha generado recientemente un debate nacional sobre la “telebasura” y la protección del menor que ha concluido en un código de conducta aceptado por los principales medios de comunicación, con entrada en vigor el pasado 9 de marzo de 2005 y que a duras penas están cumpliendo los propios firmantes del documento. Algo similar ocurrió el pasado año con la violencia de género, una lacra social que en su día se pensó que merecía un delicado tratamiento informativo, lo que dio lugar a un decálogo presentado públicamente del que nunca más se ha vuelto a hablar. Son todos ellos ámbitos informativos que generan una elevada preocupación, cuando no alarma social, que en algún momento, fuerza a los medios de comunicación a tratar de establecer protocolos de trabajo. La excepción es que sea un medio de comunicación el que establezca su patrón de conducta motu propio, sin que exista una presión social.Organizaciones que trabajan en la inmigración, en el menor o en las drogas, coinciden plenamente en sus críticas a los medios de comunicación. Se pueden resumir en las siguientes.
Superficialidad en el tratamiento del problema. No cumplen con su labor formativa. El modelo periodístico es parcial y reduccionista. Prima lo novedoso frente a las necesidades reales. No cumplen su función social.
Se habla de estos problemas de forma genérica. Hay una escasez de reflexión que coincide con una visión estereotipada de la realidad.
La visión estereotipada conduce en demasiadas ocasiones a la denominada “profecía autocumplida”. Si consideramos normal que un joven beba o consuma alguna pastilla el fin de semana, ese joven, si realmente lo hace, pensará que está obrando conforme a un patrón de normalidad. Si proyectamos una visión determinada del inmigrante, del colombiano, del rumano, dicha visión puede acabar afectando a la conducta. Si planteamos la inmigración como un problema, lo acabará siendo.
El alejamiento entre los medios y las necesidades reales de sus audiencias hace que la mayoría de informaciones sobre colectivos considerados problemáticos se refieran a sucesos, muertes y delitos. Es decir, primacía casi absoluta de la vertiente jurídico-policial, del espectáculo informativo y escasa presencia de informaciones que incidan en las cuestiones de fondo.
Los medios, salvo en las grandes empresas, carecen de periodistas especializados, lo que se traduce en importantes lagunas en la dimensión formativa. En el caso que nos ocupa, mientras el fenómeno de la inmigración ha evolucionado, no todos los medios de comunicación han variado el tratamiento mediático. Persisten rutinas e inercias cuyo principal síntoma es el propio lenguaje, el escrito y el visual.
Ver texto completo.

martes, 2 de diciembre de 2008

“SER INMIGRANTE NO ES UNA ENFERMEDAD”


Inmigración, condiciones de vida y de trabajo.
El proceso de salud/enfermedad/atención
de los migrantes senegaleses en Barcelona.
Tesis para optar por el título de Doctor en
Antropología Social y Cultural presentada por:
Alejandro Goldberg

Enfoques para una antropología de las migraciones

Este trabajo, necesariamente esquemático, define la migración contemporánea hacia los países de la Unión Europea como resultado de diferentes condiciones coincidentes en la motivación migratoria. Aquéllas serían, en su más notoria particularidad, a) la economía de mercado, b) la movilidad de los mercados financieros, c) la movilidad internacional de la fuerza de trabajo, d) la innovación tecnológica como forma dinámica de movilidad laboral, e) la sustitución constante de los trabajadores a cambio de subsidios de desempleo, f) las jubilaciones anticipadas, g) la ingenuidad profesional permanente de la fuerza de trabajo joven, h) el vacío estructural constante del empleo a causa de la flexibilidad temporal de los contratos, i) la disponibilidad permanente de una oferta de trabajo barata fuera de los países occidentales europeos, j) la atracción que ejercen los consumos materiales y sociales de la Unión Europea sobre sus periferias económicas, y k) el ideal de progreso y deseo de libertad personal que ofrecen los países democráticos a las personas que viven en regímenes autoritarios. Este conjunto de condiciones se refleja en el discurso, personal y colectivo, de los migrantes y de sus orígenes.